AccueilMaison de retraiteLa réputation numérique des gynécologues-obstétriciens : une question ultra-sensible

La réputation numérique des gynécologues-obstétriciens : une question ultra-sensible

Métier qui scrute le cycle de vie de la femme, la e-réputation des gynécologues est un sujet à controverse. Entre le besoin de rassurer les patientes, les vagues féministes et les situations personnelles dénoncées sur le net, la profession doit trouver un juste équilibre. Cela se manifeste par le respect de l’éthique et du métier.

Chose qui va de soi mais qui se complexifie en fonction des avis des patientes. Une mauvaise consultation et c’est la réputation numérique qui flanche. Jamais une telle profession médicale n’a été soumise à une telle pression. Devant toujours satisfaire le public, le gynécologue obstétricien est soumis à énormément de contraintes.

Citons les exemples les plus poignants qui sont souvent incompris de leur patiente :

• Assurance plus qu’onéreuse qui les mets dans des positions délicates

• Manque de renouvellement des générations dans la profession en corrélation avec une natalité importante

• Astreinte, garde et sommeil en berne pour beaucoup de confrères…

Tout cela joue très certainement sur l’humeur et se répercute forcément sur les avis et critiques. Ce malaise persistant resurgit d’ailleurs sur les sages-femmes qui parfois doivent elles-mêmes assumer en salle de naissance de lourdes responsabilités. La profession est donc soumise à l’appréciation féminine qui dans certains cas peut s’avérer véridique ou trompeuse.

La réputation web des gynécologues est plombée par le manque de créneaux-horaires

réputation numérique des gynécologues
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Choisir son gynécologue obstétricien n’est pas une mince affaire. Il faut parfois parcourir énormément de kilomètres pour trouver le bon. De nos jours, les délais de rendez-vous sont extrêmement longs.

Hormis pour les grossesses, ceux-ci peuvent facilement s’étaler sur une période de 8 mois à un an. Dans cette situation, vous ne pouvez pas vous permettre de louper une seule consultation.

Cet état de fait est déjà un déchaînement de mauvaises appréciations sur la Toile.

On peut déjà lire sur pas mal de fiche Google My Business des avis négatifs pointant le manque de RDV ou de secrétaires non réactives. Bien au contraire, les carnets sont bel et bien bouchés.

Cette pluie de mécontentement peut donc déjà être une épine dans le pied au cœur de la e réputation des gynécologues.

Soumis aux aléas et humeurs de façon répétitive, les hormones et le stress sont donc des causes qui pèsent lourd dans la balance.

Les difficultés à trouver le juste milieu ainsi que les bonnes appréciations sont de plus difficiles à décrypter.

Intimité et sphère privée au cœur des débats

Certainement le critère le plus objectif concernant la profession de gynéco. Déjà que la profession est en manque de main d’œuvre, la vague féministe souhaite à tout prix être pris en charge par des femmes. Ce qui de fait est compréhensible car beaucoup de femmes ne souhaitent pas montrer leur intimité à quiconque. S’ensuit la phase de contact où beaucoup de femmes exigent la douceur, le naturel dans le contact ainsi que des explications très détaillées sur leurs situations personnelles.

Ses arguments sont ceux qui en plus des connaissances vont permettre de dénicher le gynécologue obstétricien premium. Ce spécialiste est forcément celui qui ne court pas les rues et qui est sursollicité. C’est ici que notre réflexion se dichotomise pour faire le pour et le contre afin de cerner les meilleurs de la spécialité.

Le gynécologue réputé est celui qui prend son temps pour les patientes

C’est l’argument indéniable que les patientes passent au crible. Le meilleur spécialiste est celui qui prend son temps en alliant éthique, information et professionnalisme. Cette attitude ne forme en aucun cas la majorité du corps de métier. Seuls les plus aguerris et expérimentés sont en effet capable d’honorer cette façon de voir leur profession. Cet état de fait se caractérise par certainement des dépassements d’honoraires plus onéreux mais aussi par un meilleur suivi des femmes.

Grosso modo, l’idée directrice à retenir, c’est que le bon spécialiste a du temps à vous accorder. En revanche, vous connaissez son tarif d’entrée de jeu. Au regard de la situation, beaucoup de patientes ne semblent pas déranger par cette position. Car dans la pratique, la gynécologie est une discipline moralement très compliquée. Et lorsque la confiance s’installe avec le spécialiste de santé, c’est généralement sur le long terme.

Le spécialiste incompétent est celui rapide comme l’éclair

La rigidité et la froideur sont les critiques les plus insupportables mettant en péril la e-réputation des gynécologues obstétriciens. Le ras le bol généralisé de patientes manifestant clairement cette attitude est ce qui fait drastiquement chuter la renommée d’un spécialiste.

La pression financière au cœur de la profession

Malheureusement, la profession est aussi soumise à la pression financière et fiscale. Un cabinet au cœur d’une clinique est bien un fonds de commerce qui doit aussi être rentable. Les gynécologues au cours de leur début de carrière sont soumis à cette pression insupportable où les factures s’empilent.

Ils doivent supporter toute une série de frais conséquents. Écrasé par les problèmes et les petites nuits, beaucoup craquent et ne donnent pas entière satisfaction à leur patient. L’orage de critiques devient donc fulgurant. Le ressenti du malaise se traduit forcément par une perception désagréable de la prestation. L’indifférence et l’incompréhension peuvent donc mettre à mal tout le fonds de commerce d’un spécialiste.

Quand temps raccourci et paiement excessif ne font pas bon ménage

Tout comme le mythe de l’ophtalmologue sujet à des séances éclairs, la consultation gynécologique est parfois soumise aux mêmes aléas. Celui des rendez-vous ultra rapides où la carte bleue fume grossièrement bien une fois le passage en caisse. In fine, les patientes demandent de la considération et à ne pas être traité à la chaîne comme du bétail.

Une profession sujette aux sauts d’humeur : de plus en plus de patientes à prendre avec des pincettes

S’il y a bien une profession où les critiques doivent bien être relativisées, c’est bien celle-là. En effet, les avis négatifs seront particulièrement bien montrés du doigt. Ainsi, le facteur hormonal a particulièrement son mot à dire sur la Toile. Hormis, les relations de confiance basées sur la durée, certaines situations peuvent très mal être interprétées. Cela joue certainement sur la e-réputation des gynécologues.

A titre d’exemple :

• Un couple consultant pour une première grossesse peut être enchanté par la douceur et le rassurement d’un spécialist. A contrario, la directivité et la rapidité dans un cas similaire seront insupportables et interprétés comme de la sauvagerie.

• Une femme en étant à sa troisième grossesse sera mentalement mieux préparé lorsqu’elle passe à l’échographe.

Trouver la bonne approche et privilégier le contact humain est du coup la bonne voie à suivre. Un comportement qui normalement coule de source mais que beaucoup de spécialistes n’arrivent plus à adopter à cause des conditions de travail.

Le docteur idéal : quid de l’accouchement impeccable

Énormément de gynécologues souffrent de surmenage. Hormis les consultations classiques et périodiques, les grossesses à risque créent chez eux un stress permanent. Cela induit forcément beaucoup d’anxiété pour ne pas se tromper dans les diagnostics et les bilans. Effectivement mettre au monde n’est pas une mince affaire. Neuf mois de chamboulement au cours desquels chaque accouchement est difficile ou facilité. Et la pratique démontre que quand tout le travail se déroule bien, ils sont forcément les meilleurs médecins au monde.

En revanche, les situations éprouvantes tels que les forceps, l’épisiotomie ou la césarienne laissent parfois des séquelles psychologiques et physiques. Certaines femmes racontent leur mésaventure clairement ressentie comme un viol. Une telle violence dont la future maman n’a pas été préparée et qui déchaine les commentaires virulents sur la Toile.

Ici, l’insistance et la nécessité des cours de préparation à l’accouchement financé par la CPAM montre toute leur utilité.

Les autres soins sujets à controverses : le cas de la conisation

Il faut le dire à haute voix ! Le gynécologue est le spécialiste de l’appareil reproducteur féminin. Un sujet où la pudeur est ancrée. Tellement que le moindre traumatisme ou mauvaise expérience est directement traduite sous forme de mise en garde. Dans les cas les plus sévères, le conseil de l’ordre de la profession peut enquêter selon la gravité des faits. Certaines situations très éprouvantes choquent. Et dans la pratique nous savons qu’elles sont réelles.

Prenons en considération les cas de conisation. Une pratique qui consiste sous anesthésie locale à faire une ablation d’une partie du col de l’utérus suite à des cas de papillomavirus ou du développement de cellules cancéreuses. Cette intervention préventive peut parfois être un calvaire lorsque le spécialiste s’empresse de passer le laser et que la partie du vagin n’est toujours pas sous anesthésie. Cette douleur atroce qui reviendrait approximativement à brûler la peau est vif est dénoncée dans plusieurs cas.

La rigidité fréquente dans les frottis : un manque d’humanité ressenti par les patientes

Cet autre acte de gynécologie où le manque de dialogue entre la patiente et le spécialiste peut déclencher la haine ou rendre tout simplement électrique. Ici, rassurez un patient stressé est une évidence. Néanmoins, de nos jours, les nouvelles générations de spécialistes travaillant sur le tas ont de plus en plus de mal avec cette pratique. La douceur revient une fois de plus au galop et c’est cet instrument d’analyse qui fera certainement la différence.

En conclusion, comment assoir définitivement la e-réputation des gynécologues ?

Tout le corps médical est gangréné par une crise existentielle. La crise sanitaire est venue encore plus mettre en exergue cette situation. La médecine française n’est plus à l’heure des trentes glorieuses. Le renouvellement des spécialistes est un problème qui s’ajoute à ceux-là. Pourtant, assoir sa notoriété de gynécologue-obstétricien se travaille durablement et avec chaque patiente. Le spécialiste reconnu pour son écoute et sa disposition fait l’unanimité. Son comportement et son éthique seront les éléments capables d’assoir sa réputation web.

De plus, si le gynécologue exerce dans le privé au cœur d’une clinique, la réputation de la structure est intrinsèquement liée. Dans ce cas précis, l’incidence du chiffre d’affaires peut directement influer sur la popularité du spécialiste en question.

La preuve, quand vous êtes bon tout le monde se passe le message. Les règles déontologiques relatives à la gynécologie interdisent aux spécialistes de faire leur propre publicité pour leur développement. Du coup, l’avis que l’on peut se faire d’un spécialiste passe forcément par le bouche à oreille ou les appréciations sur Internet.

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